Le syndrome de l’essuie-glace

Dessin de Sébastien Lamart  : http://sebastien-lamart.blogspot.fr/

"Courir blessé, c'est comme conduire en utilisant les essuie-glaces quand il ne pleut pas" 

Dom Cado 

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Le syndrome de l'essuie-glace.

La tendinite du fascia lata, est appelée plus communément le syndrome de l'essuie-glace. Cette lame fibreuse libre de ses mouvements se situe sur la partie externe du genou et se déplace sur chaque flexion/extension de l'articulation. Ne pas confondre avec la tendinite de la patte d'oie qui se loge sur la face interne du genou.

L'intensité de l'inflammation est variable, souvent inexistante à la marche, par contre elle prend toute son amplitude, sa magnitude sur l'échelle de la douleur dès que les runnings sont chaussées et que les premiers kilomètres pour ne pas dire les premiers hectomètres sont parcourus ; la douleur obligeant souvent à s'arrêter.

Comme pour toutes les tendinites (ICI)  l'arrêt est prescrit par le corps médical d'une façon (presque) systématique, alors que, et ce n'est que mon avis, raccourcir la vitesse et la durée des séances d'entraînement en choisissant au mieux son terrain où poser ses runnings, comme une pelouse de stade de football, est préférable à une cessation d'activité totale qui a tendance à retarder la guérison.

Cependant avant de penser à calmer "l'inflammation de la bandelette ilio-tibiale" autre nom donné au symptôme de l'essuie-glace, il est préférable d'anticiper pour éviter de s'y frotter. Surtout que les causes sont souvent de la responsabilité de son (futur) propriétaire. Un kilométrage trop important, l'utilisation de chaussures usagées sont par exemple les ferments de son développement.

Comme le pense Dominique Poux, spécialiste Français de la traumatologie du sport, cette tendinite est banale, cependant tenace si on ne prend pas le soin d'en prendre soin. Le glaçage, de la physiothérapie, des étirements du fascia lata et des anti-inflammatoires sont un pis-aller. Attention à la prise des anti-inflammatoires qui ne sont pas toujours très compatibles avec la pratique sportive, formant un duo que l'intestin grêle n'apprécie pas spécialement.

L'orthose plantaire, petit appareillage, placé sous les pieds dans la chaussure permet de corriger ou de compenser des défauts de morphologie et seront moins nocifs que les anti-inflammatoires. Et pourquoi pas les massages aux huiles essentielles qui ont aussi prouvé leur efficacité sur une population de runners (ICI).

"Après ! Ce n'est que mon avis"