N’est-t-on pas mieux servi que part soi-même ? J’en suis persuadé. Cependant oublier ceux qui vont participé à la réussite du livre, indispensable à tous les amoureux de la course à pied, serait une omission impardonnable de la part d’hommes de partage comme nous pouvons...
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mardi 03 décembre 2024

Vannes 7°C

légère pluie

Vent 15 km/h Humidité 70 %

Chez ces gens là, Monsieur, on ne boit pas. Non ! On court .....

 

 

 

"Chez ces gens là, Monsieur, on ne boit pas, non !

On ne boit pas ….. On court"

 

https://www.youtube.com/watch?v=O6MGGh8WUco

 

Humour : Ce titre tiré d’une des plus belles chansons de Jacques Brel, que je vous conseille fortement d’écouter et de regarder, aura au moins le mérite de parfaire votre éducation musicale et scénique parce que pour ce qui suit, je ne suis pas encore totalement désabusé, voire désenchanté, mais cela ne saurait tarder.



 

Ce matin pendant ma sortie, je me suis amusé à faire un sondage en croisant les runners (e) qui avaient une source d’hydratation à la ceinture ou sur le dos. Sur 50 coureurs et coureuses rencontrés, 8 avaient à porté de la bouche l’eau indispensable à une bonne pratique sportive. J’ai envie de dire aux autres : "Bienvenue dans le monde des tendinites et des crampes nocturnes ….. Bienvenue aux nauséeux pendant un Marathon et autresTrails parce que ce jour là l’estomac n’appréciera pas une boisson et une alimentation nouvelle pour lui …..".


A mes interrogations (et j’ai le choix : 7 million de clics sur La Ligne Bleue) les mêmes réponses : "Je bois avant ! ….. Je bois après ! …..", alors que, au-delà de 45’ d’endurance, une consommation bouche pleine de la boisson préférée toutes les 5’ est indispensable ; ne serait-ce que pour éviter une trop grande perte de sels minéraux. 48h pour les récupérer totalement. Et pour combattre les idées reçues, l’hydratation à une grande importance, l’hiver, car le froid accélère la déshydratation.




Jeter un regard sur le monde du vélo, sport d’endurance au même titre que la course à pied, devrait inciter les récalcitrants, les rétifs, les entêtés à l’hydratation pendant l’effort. Par exemple pendant une étape chaude du Tour de France, la consommation par coureur peut aller jusqu’à 6 litres entre hydratation et arrosage et ce jusqu’à quelques hectomètres de l’arrivée et, aussitôt la ligne d’arrivée franchie l’hydratation continue de plus belle ….. Parce que chez ces gens là, Messieurs Dames, on pédale et on boit ….

 

 

Alors au lieu de vous réjouir ou de vous mentir (rayer la mention inutile) d’avoir perdu deux kilos en montant sur la balance aussitôt votre sortie sèche terminée, une petite bouteille d’eau dans la main gauche ou dans la main droite serait la bienvenue.


Dernier item de mon sondage matinal : plus de la moitié des 50 runners rencontrés avait dans une main l’indispensable Smart-phone qui lui n’a pas encore d’application pour faciliter l’hydratation.


Vous remarquerez que je n’ai pas dit un seul mot sur l’allure d’endurance, mon combat de ces 20 dernières années, inguérissable de générations en générations, pour laisser à chacun le soin de finir sa séance la face bien rouge d’efforts mal gérés.



"Après ! Ce n’est que mon avis.

A prendre au premier degré du rictus."