Que du plaisir

Dessin de Sébastien Lamart  : http://sebastien-lamart.blogspot.fr/

  Au lieu de lire, écouter c'est bien aussi   https://soundcloud.com/user-572391717/drole-de-cocktail

"Le plaisir de courir, ne serait-il pas un plaisir solitaire ?

Un plaisir d’école buissonnière ?»

Dom Cado

 Un cocktail nommé désir : 

Dopamine ..... Sérotonine ….. Endorphine …..

Voilà un cocktail que l’on apprécie beaucoup quand on chausse les runnings, mais que connait-on de ce cocktail et sommes-nous capables d’expliquer ses effets sur le corps et surtout sur l’esprit ?

La dopamine scientifiquement parlant :

La dopamine est un neurotransmetteur, c’est-à-dire une molécule chargée de transmettre l’information entre les neurones. Lorsque la production ou la circulation de la dopamine est entravée, les cellules nerveuses communiquent mal. Dans le processus d’une addiction, la dopamine est un neuromédiateur du plaisir et de la récompense, que le cerveau libère lors d’une expérience qu’il juge « bénéfique ». (Source Inserm)

Traduction :

La dopamine, une molécule qui se cache derrière tous nos comportements avouables et peut-être inavouables. Elle est en rapport avec le plaisir la jouissance, le ravissement, la satisfaction. Pour la produire ? Rien de plus simple. Il suffit de stimuler notre cerveau, quel que soit la situation, pour en tirer de la satisfaction, comme par exemple de penser à un bon livre que l’on va retrouver le soir au coin du feu ou d’obtenir son dossard pour le Tour du Mont-Blanc ou pourquoi pas de savoir que l’on va faire un trail au à Angkor en janvier.

Alors penser ou repenser notre vie quand on pose le pied par terre le matin en réfléchissant à ce que va être la journée ou ce que l’on va en faire : "Yes ! Toute une journée sans internet !" Et voilà une dose de dopamine pour le moral !

La sérotonine scientifiquement parlant :

La sérotonine est un agent chimique du cerveau important, produite par un groupe de neurones qu’on appelle sérotoninergiques impliqué dans plusieurs fonctions physiologiques comme le sommeil, l’agressivité, les comportements sexuels et alimentaires, ainsi que dans la dépression. On peut augmenter son niveau par des moyens chimiques mais également par de nombreux moyens naturels. (Source Inserm)

Traduction :

 Manger du chocolat noir par exemple et faire du sport sont des moyens de produire de la sérotonine, cet autre élément du cocktail, qui va réguler notre humeur avec un effet "kiskoul " parce que cet agent "chimique naturel" va durer pendant plusieurs heures après une sortie en endurance (la vraie) réalisée sous un soleil tolérant et toléré.

Les endorphines scientifiquement parlant :

 Cette morphine produite par endogène possède une structure moléculaire proche de celle des opiacées et est libérée par l’hypothalamus et l’hypophyse dans des situations de stress psychologiques ou physique. Une fois secrétée, elle se disperse dans le système nerveux central, les tissus de l’organisme et le sang. (Source Inserm)

Traduction :

Les endorphines nous ne parlons que d’elles quand elles sont libérées par le cerveau au bout de 30 à 40’ d’endurance (la vraie). Ce sont elles qui nous font oublier la perception de la douleur, qui nous anesthésie, qui nous donne du bonheur. A utiliser avec un peu ou sans modération, à vous de doser les kilomètres supportables synonyme de plaisir, que vous soyez un coureur du dimanche, ce qui est tout à fait respectable ou un hémérodrome ce qu’il l’est quelquefois un peu moins.

En conclusion :

Nous connaissons les vertus du sport en général, attention quand même de ne pas attribuer à ce cocktail de la dopamine de la sérotonine et des endorphines toutes les vertus. La récupération dont le sommeil fait partie, est aussi bienfaiteur et constructeur.

"Après ! Si on bouge c’est que l’on est en vie …… 

Alors continuons à bouger ……

Mais ce n’est que mon avis ….. "