Dessin de Sébastien Lamart : http://sebastien-lamart.blogspot.fr/
Ecouter au lieu de lire, c'est bien aussi :
"La moindre variation atmosphérique peut remettre en cause mes projets. Cette dépendance ne se lasse pas de m’abattre, en même temps qu’elle dissipe le peu d’illusions qui me reste sur mes projets "
Cioran
Dernier bulletin météo
Après plusieurs semaines voire plusieurs mois de préparation, avec le sentiment d’avoir fait la pluie et le beau temps pendant toute cette période, suivi de la course où l’on a eu le vent en poupe, il n’est pas rare qu’une zone de dépression fasse son apparition dans notre cerveau de coureur de bitume, de sable ou de graviers montagneux parce que nous n’avons pas, ne savons pas ou ne voulons pas intégré que ces instants ne sont que des instants périssables et qu’il ne sert à rien de s’y accrocher.
Si à cela on ajoute l’éloignement géographique qui nous coupe de toutes réalités quotidiennes pendant quelques heures ou quelques jours, il arrive que cette zone de turbulence soit délicate à gérer. Même les plus sûrs d’entre nous qui ne sont pourtant pas tombés de la dernière pluie éprouvent avec angoisse l’arrivée du mauvais temps dont la durée est généralement proportionnelle aux kilomètres parcourus. (Quelques Marathoniens des Sables de ma connaissance ont eu un retour à la réalité ….. difficile).
Pourtant, et nous le savons très bien, la récupération physique, physiologique et surtout psychologique doit prendre la place des heures passées running aux pieds avant de repartir sur d’autres aventures.
Alors comment savourer "cet après" en ayant qu’une envie : "y être encore" ? Que faire pour retrouver un ciel dégagé et du vent dans les voiles ?
A chacun sa réponse, à chacun sa solution …..
"Après ! Ce n’est que mon avis ….."
Une solution peut-être :
"Le meilleur soutien que l’on peut apporter à un projet, c’est de ne même pas soupçonner son existence avant qu’il ne connaisse la réussite"
Scott Adams