Dessin de Sébastien Lamart : http://sebastien-lamart.blogspot.fr/
Ecouter au lieu de lire c'est bien aussi :
"L’homme veut courir comme un guépard alors que c’est l’animal le plus endurant de la planète"
Pourquoi gérer si mal ?
Sur des distances comme le Marathon et sur des distances plus longues, le plus difficile à gérer ce sont les premiers kilomètres ou les premières heures de course. C'est à ces moments là que tout se joue et pas comme on le pense généralement dans les derniers kilomètres ou dans les dernières heures. Vous allez me dire rien de nouveau quand j'écris cela. Je suis d'accord. Alors pourquoi nous arrivent-ils, très souvent de faire la même bêtise : partir trop vite.
-Peut-être que les 8 ou les 15 jours qui précèdent une épreuve, la période où on fait du "jus", nous rend en manque d’asphalte, de chemins côtiers ou de sentiers montagneux !
-Peut-être que dans l’euphorie du départ nous avons les crocs qui rayent tout ce qu’il y a sous nos semelles de running !
-Peut-être qu’une croyance nous fait penser que l’on est capable de suivre tout ce qui va arriver à hauteur de notre épaule !
-Peut-être que les semaines d’entrainement qui ont précédé, nous font imaginer que les Kényans ou autres traileurs sont là pour nous servir de liévre !
-Peut-être de se dire : prendre un peu d’avance sur les temps de passage prévus sera profitable dans les derniers kilomètres !
Et pourtant ! L’addition risque d’être lourde, jusqu’à l’arrêt, l’abandon ou un temps inavouable avec tous les problèmes intestinaux ou autres qui vont avec.
Alors pourquoi on n’utilise pas le médicament qui va nous guérir :
"Partir lentement ou au moins doucement"
Etre, par exemple, sur les 10 premiers kilomètres d’un Marathon entre 5 et 10 secondes plus lent que prévu au kilomètre, sera bénéfique sur les 10 derniers avec le bonheur de "ramasser" tous ceux qui justement sont partis trop vite.
"Après ! Ce n’est que mon avis"
La Penseuse