Dessin de Sébastien Lamart : http://sebastien-lamart.blogspot.fr/
"Le plus fort n’est pas celui qui finit premier,
c’est celui qui prend plaisir dans ce qu’il fait."
Kilian Jornet
Le Fartlek
Autant pendant la préparation d’un Marathon je m’astreins à courir après des temps structurés (vma, seuil et autres endurances) où le chronomètre et les pulsations cardiaques sont la base d’une préparation sérieuse. Autant le reste de l’année je cours pour le plaisir de courir, sur les chemins côtiers, autour du Golfe du Morbihan. Dans ces périodes hors préparations, le "Fartlek" est la (ma) solution pour éviter que l’ennui ne prenne le pas sur le plaisir.
Le Fartlek terme suédois signifie "jeu de course", ce qui veut dire s’amuser en variant les allures, les efforts et les durées en fonction des envies et des sensations.
La séance démarre, toujours, par une vingtaine de minutes d’endurance. Ensuite, jouer avec la nature ou la ville, en montées ou en descentes, des courses longues ou rapides en sentant son corps et ses poumons, le tout entrecoupé de courses lentes ou de marches pour récupérer. Finir la séance par un retour au calme est une évidence.
L'idée est de garder, une certaine structure de la séance, sans qu'elle soit codifié sur des temps ou des distances précises. Sur une période de deux semaines, une séance de Vma, une séance au Seuil en Fartlek et bien évidemment beaucoup d'endurance parait raisonnable.
L’utilisation du cardiofréquencemètre est un plus, pour ne pas dépasser les 90% de votre Fcm sur les périodes d’efforts et avec obligation d’attendre que la fréquence cardiaque soit revenu autour de 75% de votre Fcm pour repartir. Ce type de séance est du plaisir à l’état pur, si les efforts sont progressifs et si la séance se termine sans fatigue anormale.
Le "Fartlek" est-t-il l’entraînement idéal ?
Je suis de l’avis de Gilles Dorval (entraîneur FFA) : "Il est difficile de chiffrer un gain exact car il n’existe pas de statistique. Mais ce que l’on sait c’est que pour un volume égal, plus l’entraînement est varié, plus il stimule différentes aptitudes physiques et plus la capacité de performance s’améliore. Ne faire que du Fartlek (on peut dire la même chose pour un entraînement stéréotypé tout au long de l’année) conduit rapidement à une certaine monotonie. Et, qui dit monotonie, dit moins de plaisir, plus de contrainte, une diminution de la motivation et de l’engagement et pour finir, une diminution de la capacité de performance".
"Après ce n’est que mon avis ….. Et celui de Gilles Dorval."
La Penseuse