"Je ne peux rien dire sur le sommeil, chaque que je me décide à l’observer, je m’endors"
Francis Blanche
Ecouter au lieu de lire, c'est bien aussi :
Sommeil et préparation
Loin de moi l’idée de vouloir jouer au marchand de sommeil, mais, qu’il soit profond, artificiel, agité ou de plomb, le sommeil fait partie intégrante de notre entraînement. A nous de trouver le dosage qui convient le mieux en sachant que trop ou pas assez risque de nuire à la performance sportive.
Pour que le sommeil soit réparateur, à en devenir le sommeil du juste, il est déconseillé de s’entraîner après 20 h, en effet les séances tardives et intensives (Vma et Seuil) retarderont sa venue à cause de la chaleur corporelle produite. L’un des premiers principes d'une nuit réparatrice, quelle que soit la situation, est la baisse de la température corporelle.
Un autre principe est qu’il faut suivre les règles nutritionnelles de base. Pour éviter de ne dormir que d’un œil ou au pire de ne pas fermer l’œil de la nuit, l’apport calorifique du dernier repas de la journée a aussi son importance, un excès de protéines raccourcira la durée du sommeil lent et profond au profit du sommeil paradoxal beaucoup moins réparateur et il est bien de se rappeler que c’est la nuit que s’effectue la synthèse du glycogène musculaire.
Avec ces deux exemples vous voyez l’importance du qualitatif dans le sommeil du coureur. Les horaires et l’intensité des séances ont une résonnance sur l’endormissement, tandis que le sommeil long et profond favorise la récupération et renforce le système immunitaire. En conclusion respecter ses horaires de coucher et de lever sont des paramètres essentiels parce que liés à la performance et à la récupération.
"Après ! Trouver le sommeil quand il nous fuit pour éviter la cure de sommeil, ignorons le, c’est la meilleur façon de le faire venir ….. Mais ce n’est que mon avis"