N’est-t-on pas mieux servi que part soi-même ? J’en suis persuadé. Cependant oublier ceux qui vont participé à la réussite du livre, indispensable à tous les amoureux de la course à pied, serait une omission impardonnable de la part d’hommes de partage comme nous pouvons...
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samedi 23 novembre 2024

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couvert

Vent 26 km/h Humidité 89 %

Utilisation des matières grasses

Dessin de Sébastien Lamart  : http://sebastien-lamart.blogspot.fr/


 

"Se graisser les muscles au lieu de toujours

se les sucrer est une bonne idée"

 Dom Cado

 

Ecouter au lieu de lire, c'est bien aussi : 

 

 

Comment optimiser l’utilisation des matières grasses ?

 

Pendant la course vous allez utiliser une certaine quantité d’acides gras et vous ne risqueriez pas d’être en manque, vous pourriez  même effectuer plusieurs Marathons de suite. Ceci revient à dire que votre performance en course ou votre endurance ne sont pas limitées par vos réserves de graisses, d’où l’intérêt d’en utiliser le plus possible pour économiser votre glycogène musculaire, le déterminant de la performanceEn principe, rien de plus simple d’utiliser un maximum d’acides gras.

A l’entraînement :

Travailler à des vitesses les plus basses possibles ou  au moins aux vitesses prévues, en fonction de votre VMA et de votre FC. Plus vous aurez appris à respecter vos vitesses et votre fréquence cardiaque pour économiser votre glycogène, plus votre métabolisme aura appris à utiliser vos acides gras pendant la course. Des entraînements à jeun entre 45’ et 1h sont aussi très efficaces pour utiliser les acides gras.

 Petit rappel : un entraînement hebdomadaire sérieux, ce compose de : 70 % d’endurance (1h, 2h, 2h 30’), 20 % de séances au seuil (1000, 2000, 3000 mètres) et 10 % de de séances de Vma (200, 400 mètres).

    

En course :

Adopter dès le départ la vitesse de course prévue et la conserver jusqu’à la ligne d’arrivée est l'idéal, cependant si sur les dix premiers kilomètres d’un Marathon,  vous êtes 5 à 10 secondes plus lent par kilomètre, c’est encore mieux. Partir trop rapidement, dans l’euphorie du départ, moment où généralement on se sent des ailes, l'utilisation du glycogène musculaire va être optimale et il va manquer cruellement dans les derniers kilomètres de course, avec pour conséquence de faire connaissance avec le mur et au lieu de dépasser tous ceux qui sont partis trop vite, vous allez les accompagner et le chemin risque d’être long, très long (Je pense que cela va rappeler des souvenirs à beaucoup).

"Après ! Ce n’est que mon avis"