"Quand tu as les skis, les chaussures, la combinaison et que tu dois aller au contrôle antidopage ce n’est pas évident de viser dans un gobelet."
Laurent Ruquier
Le café est-il déjà du dopage ?
Le café est une substance qui facilite la mise en circulation des acides gras et augmente leur disponibilité pour les muscles qui travaillent. On peut en déduire que l’utilisation des matières grasses sera plus importante.
On peut aussi imaginer que cela économise le glycogène musculaire et améliore la performance.
Je connais des coureurs qui prennent du café pour ces raisons et qui s’en trouvent bien. Ils disent aussi que cela réduit leur sensation de fatigue. Ce qui parait logique quand on sait que le café est un stimulant du système nerveux qui peut produire une forme d’euphorie.
D’autres coureurs, par contre, voit des cotés négatifs à la prise de café. Déjà dans l’heure qui précède la course, cela leur provoque une forme de nervosité et bien évidemment une élévation de la fréquence cardiaque et même quelquefois des palpitations et sur un estomac vide (le dernier repas remonte à 2 ou 3 heures), la prise de café peut provoquer des nausées, des brûles d’estomac voire des vomissements, ce qui n’est pas forcément très agréable non plus.
Médicalement parlant, la caféine est un stimulant puissant des mouvements intestinaux (qui peut provoquer des diarrhées) et stimule aussi la formation d’urine, ce qui aggrave la déshydratation si l'on est obligé de s'arrêter souvent.
Vous avez envie d’essayer ? Comme les sensations varient d’un sujet à l’autre il faut mieux que vous testiez vos réactions à la caféine pendant des séances d’entraînements (comme tous les essais alimentaires d’ailleurs) surtout si vous n’êtes pas un gros buveur de café dans la vie de tous les jours.
"Après ! C’est à vous de vous faire votre avis."