N’est-t-on pas mieux servi que part soi-même ? J’en suis persuadé. Cependant oublier ceux qui vont participé à la réussite du livre, indispensable à tous les amoureux de la course à pied, serait une omission impardonnable de la part d’hommes de partage comme nous pouvons...
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samedi 23 novembre 2024

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Endurance et le sexe faible

 

 

"Les femmes qui veulent être les égales des hommes, manquent sérieusement d’ambition"

 Jean-Marc Reiser

 

         

La participation du sexe que l’on "disait" faible, aux compétitions de courses sur route  et aux courses de fond sur piste à été difficile à faire accepter (et s’il n’y avait eu que cela). Je vous rappelle que le premier Marathon féminin a eu lieu en 1984 à Los-Angeles.       

Un des arguments de leurs opposants était que l’endurance de la femme était inférieure à celle de l’homme, ne lui permettant pas, sans danger pour sa santé, de réaliser des efforts prolongés.

 

Il n’y a plus personne pour penser cela (quoiqu’il doit bien rester quelques "mâles" pour avoir ce genre d’opinion dans un petit coin de leur tête). On en trouve même, maintenant pour dire que l’endurance de la femme serait plus importante que celle de l’homme ! Ils fondent leur avis sur le fait que le % de graisse de la femme est plus important que celui de l’homme (désolé mesdames, mais c’est physiologique……) elle risquerait donc moins de tomber en panne de carburant !

 

Quelques rappels sont nécessaires :       

Le déterminant de la performance est la réserve de glycogène musculaire, et pas les acides gras. (Vous en avez bien plus qu’il en faut, homme ou femme d’ailleurs, pour courir plusieurs Marathons de suite). Ce qui est essentiel, c’est de pouvoir en  utiliser beaucoup pendant la course (en étant prudent dans les premiers kilomètres d’un Marathon……par exemple……).

     

Si les réserves de graisses avaient une aussi grande importance dans la performance, les Marathoniennes et Marathoniens se recruteraient de préférence chez les mangeurs de hamburgers et les champions en seraient de gros, gros, très gros consommateurs.         

D’ailleurs, s’il est vrai que les femmes ont davantage de matières grasses que les hommes (c’est toujours physiologique !) il suffit de regarder quelques "championnes" pour se rendre compte que ce n’est pas l’embonpoint qui les caractérise……

 

"Après ! Ce n’est que mon avis."