Les blessures les plus courantes

Dessin de Sébastien Lamart  : http://sebastien-lamart.blogspot.fr/

"Il n’y a que la blessure guérie,

 qui nous fera oublier la douleur"

Les principales blessures du coureur à pied

Si vous lisez ce qui suit, c’est que l’article sur la prévention des blessures de la semaine dernière ne vous a pas convaincu ou alors vous être curieux ou  peut-être blessé, ce que je ne vous souhaite pas.

Pour commencer, le classement des zones les plus touchées avec sans surprise en tête :

Le genou (38%), vient ensuite le pied (24%), la jambe (15%), la fosse lombaire (11%), la cuisse (7%) et la hanche (5%) pour terminer.

Le top des blessures :

Souvent d’origine tendineuse et comme j’ai déjà consacré un article à ce phénomène, (Je tendine, tu tendines, il tendine ….. Nous tendinons …..) regardons d’un peu plus près ce qui pourrait nous arriver d’autres :

1) Le syndrome rotulien est une inflammation de la rotule qui peut apparaître après un effort disproportionné, les douleurs survenant en position assise ou accroupie avec la nécessité d’allonger la jambe pour retrouver un sentiment de "bien-être".

2) La périostite tibiale est l’inflammation de la fine pellicule qui recouvre les os, (périostite) provoquée à chaque foulée par l’onde de choc qui remonte le long de la jambe. La douleur au début n’est présente qu’en courant et à un stade de solution tardive la douleur est aussi présente au repos.

3) L’aponévrosite plantaire (l’aponévrose est un tissu fibreux) se ressent par une douleur au talon le matin quand on pose le pied par terre ou après une position assise prolongée, le fait de marcher sur la pointe des pieds ne la soulage pas. Elle disparaitra au bout de quelques minutes mais réapparaîtra suite aux pressions exercées sur l’os du talon tout au long de la journée.

4) La fracture de fatigue des métatarsiens, du tibia ou voire de la cheville apparaît sur un os sain et est liée à une activité intensive voire déraisonnable. La douleur et l’œdème sont les deux grands symptômes.

Il existe bien sûr d’autres blessures, sans parler des nôtres, imaginaires, inventées surtout à l’approche d’une compétition, l’objectif étant de les traiter pour repartir du bon pied.

Comment ? C’est très simple, un avis médical pour éviter toute complication semble être l’exemple de la sagesse.

Ensuite ? Le repos, même si c’est un mot que vous avez banni de votre vocabulaire, sera généralement la première prescription, accompagnée de soins médicamenteux, et il y a des chances qu’un kinésithérapeute, un ostéopathe et selon vos croyances un rebouteux deviennent votre ami pendant quelques temps.

"Après ! Cela reste un avis médical"

Source : technopathies du jogging. D. Dominique Poux