N’est-t-on pas mieux servi que part soi-même ? J’en suis persuadé. Cependant oublier ceux qui vont participé à la réussite du livre, indispensable à tous les amoureux de la course à pied, serait une omission impardonnable de la part d’hommes de partage comme nous pouvons...
dom.cado@laposte.net
56 000 Vannes
Tél : 07 86 11 18 61
Contact email
jeudi 21 novembre 2024

Vannes 0°C

pluie et neige

Vent 45 km/h Humidité 98 %

Jamais blessé

 

 

 

Ecouter au lieu de lire, c'est bien aussi : 

 

"Moi ? ….. Même pas mal ….."

  (Clin d’œil à une personne qui se reconnaîtra …..Je le souhaite)

Dom Cado

 

Bientôt quinze ans que la course à pied fait partie d’une partie de ma vie. Alors, suis-je chanceux ou sérieux ? Pendant toutes ces années, la blessure, la douleur ne m’a suivi qu’une quinzaine de jours pour une tendinite, résultat de 120km autour du Golfe du Morbihan ?

Et encore, si les kilomètres à marcher pendant la préparation avaient été un peu plus nombreux, je pense que cette douleur tendineuse ne ferait même pas partie de mes souvenirs, par contre les 176 km de l’Ultra-Marin ….. Si.

Il est vrai, que mon hypocondrie m’aide bien, dans ma pratique, pour éviter les blessures, les douleurs et autres tracas du runneur qui ne sait pas entendre les SOS d’un corps meurtri. Cependant, certains d’entre nous, les hémérodromes, courent tous les jours pour alimenter les braises qui couvent au plus profond des muscles et des tendons en ironisant sur la douleur, en espérant la rendre insignifiante.

 

Alors croire que le sourire (ou le rictus) est plus fort que le mal. Croire que d’éteindre le feu d’une douleur par une autre permet de guérir de blessures à peine cicatrisées est une hérésie. Imaginer que le Marathon du Mont Saint-Michel fera oublier Le Marathon de Paris deux mois plus tard, en supposant que le dépaysement est la parade ou le contrepoison au mal, est incompatible avec des projets mais va devenir très rapidement conciliable avec des regrets.

 

Néanmoins, je laisse le soin à chacun de faire le choix de garder ses douleurs, muettes souvent ….. De sauvegarder une volonté de malvoyant ….. De veiller, de protéger, de cajoler son mal, au point d’en faire un compagnon de tous les jours ….. Mais attention, comme le dit André Malraux : 

"Toute douleur qui n’aide pas rend absurde ou idiot"

"Après !  Ce n’est que son avis"