Course à pied et antibiotique

Dessin de Sébastien Lamart  : http://sebastien-lamart.blogspot.fr/

"Comme on dit : Mieux vaut prévenir que guérir, cependant il arrive, que les médicaments deviennent une obligation"

Les antibiotiques et la course à pied font-ils bon ménage ? 

C’est une bonne question. La réponse l’est moins, quand j’écoute mon médecin : "Non, les antibiotiques et la course à pied ne font pas bon ménage. Les risques sont grands de voir apparaitre des tendinites, des douleurs musculaires, des contractures et cela peut aller jusqu’à la rupture de tendons et plus précisément du talon d’Achille pendant la durée des soins ou dans les jours qui suivent la fin du traitement, quand on reprend son activité un peu trop rapidement ….."

Même si j’ai confiance en mon médecin, ma curiosité me pousse à en savoir un peu plus et de vous en faire profiter. Une précision de réponse est assez simple  à imaginer, un peu de bon sens est suffisant : "Quand on est sous antibiotiques, généralement il y a infection et s’il y a infection, c’est qu’il y a, au moins dans les premiers jours une poussée de fièvre, et quand il y a de la fièvre il est assez rare, que l’on est envie de chausser les runnings". Je ferai mieux de préciser : "Que l’on soit capable de chausser les runnings ….." parce que l’envie, à mon avis, est toujours bien présente.

Au bout de trois ou quatre jours, les médicaments commençant à  faire leur effet,  le plaisir ou le désir de courir prenant le dessus sur le raisonnable, c’est le moment où les blessures risquent de survenir, surtout que dans la pratique médicale, les médecins prescrivent souvent un antibiotique qui va éradiquer tous les types de bactéries possibles ce qui revient à dire, pour imager mon propos : Utiliser une mitrailleuse lourde pour tuer une mouche.

Je passe sur la lecture de la notice à l'interieur de la petite boite au trait rouge, avec toutes ses contre-indications qui donne l’impression que l’on va mourir si on touche au moindre cachet. Je laisse à chacun "sa roulette russe" d’imaginer les risques du "courir/prescrire/guérir" dans le même tempo.

"Après ! Ce n’est que mon avis"