Courir dans le froid

« Je suis tellement frileux ;  je me demande si je ne choisirais pas l’enfer pour pouvoir continuer à courir au chaud. » 

Dom Cado

Courir dans le froid

Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais l’hiver, le froid me gêne et me gèle aux extrémités, comme les mains, les pieds et la tête (Alouette ! elle était facile, je sais !). Cependant si vous n’êtes pas frileux comme je peux l’être se protéger les extrémités (en tous genre ?) semble une évidence, bonnets, gants et tour de cou semblent un minimum. Pour le corps, je privilégie les couches successives (2 voire 3), faciles à enlever, quand les kilomètres s’ajoutent aux kilomètres et que la sensation de chaleur est bien présente.

Quand cela est possible des exercices d’échauffement pratiqués en intérieur (sans réveiller toute l’immeuble ou la maisonnée) permettent d’augmenter la température du corps en stimulant les muscles et, assurent la souplesse des articulations pour une meilleure coordination des mouvements.

Garder les pieds au sec fait que le choix des chaussures a son importance, surtout que les chemins où l’on court, dans la période hivernale, sont boueux, neigeux et souvent instables. J’ai le souvenir que ma grand-mère les jours de grand froid, me faisait mettre de la farine de moutarde dans mes chaussures, le frottement provoqué par la marche donnait une bonne sensation de chaleur, mais trouve-t-on encore de la farine de moutarde en pharmacie ?

L’hiver nous avons tendance à négliger l’hydratation, alors que l’air froid respiré accélère la déshydratation. Boire bouche pleine toutes les cinq minutes, une eau légèrement sucrée reste d’actualité. Si votre sortie est longue une alimentation solide est nécessaire, à prendre régulièrement par petites quantités, la digestion restant difficile avec un thermomètre avoisinant le 0°.

Et pour finir la séance, les dix à quinze dernières minutes, ralentissez l’allure en réalisant des mouvements de renforcement musculaire, cela favorisera l’équilibre thermique pour éviter l’hypothermie qui peut être atteinte rapidement à l’arrêt en cas de grand froid.

« Après ! Sur les bords du golfe du Morbihan, le grand froid !….. 

Mais ce n’est que mon avis »

Source : www.kalenji.fr