"La juste mesure se situe entre trop et trop peu. Pourtant on nous dit qu’il faut mieux trop que trop peu. Néanmoins trop serait-il meilleur que peu ?"
Dom Cado
Ecouter au lieu de lire, c'est bien aussi :
Trouver l’équilibre dans le dosage.
De nombreux coureurs, surtout ceux qui débutent, font l’erreur du trop. Trop de distance, trop de durée, trop rapidement. L’excitation et l’enthousiasme ne font pas bon ménage avec l’addition ou l’addiction de kilomètres dès les premières sorties. Croire que le surdosage est mieux, est une erreur.
Le résultat ? Ces coureurs sont sujets aux blessures qui dépassent le cadre de la courbature (qui elle, n’en est pas une ….. blessure) et comme en prime le sentiment de progresser n’est pas présent, le trop va se transformer assez rapidement en rien.
Alors pour trouver l’équilibre entre trop et rien quelques règles sont nécessaires. La première est de respecter SON allure d’endurance et quand on a dit cela, l’on a tout dit. Ce qui suit n’est qu’accessoire, mais reste cependant incontournable :
-Comme de boire régulièrement pendant vos entraînements au-delà de 45’. Je vous conseille de vous peser avant votre sortie dominicale et de vous peser au retour. Si l’aiguille de la balance à trop remonter le temps, il ne sert à rien de se réjouir, c’est une hydratation insuffisante qui est la raison de cette perte de poids (illusoire), heureusement vite corrigée.
-Comme de porter une tenue adaptée à la température extérieure, en sachant qu’après quelques temps de course, vous pouvez ajouter une dizaine de degrés à la température initiale. Porter du coton, n’est plus pensable aujourd’hui, il s’imbibe de transpiration et rend difficile son évaporation, le seul moyen de refroidir la température interne du corps.
-Comme de croire que courir tous les jours va vous aider à retrouver la forme (et les formes) plus rapidement et transformer des abdos-minables en abdos présentables. La récupération est nécessaire, le «rien faire» devenant une qualité, le «rien faire» est un entraînement.
-Comme de vouloir changer sa foulée. Laisser le temps au temps, la foulée deviendra automatiquement plus longue et plus véloce naturellement.
-Comme de respirer normalement, en laissant la bouche entr’ouverte, d’inspirer par le nez sans forcer en gonflant le ventre et d’expirer en rentrant bien le nombril (respiration se rapprochant de la respiration yoga).
"Après ! Ce n’est que mon avis"