"La coursaphilie est l’art de la course à pied,
la coursamanie en est la maladie."
Dom Cado
Ecouter au lieu de lire, c'est bien aussi :
Le surentraînement
En sport, le syndrome de surentraînement, désigne un excès d’entraînement pouvant être préjudiciable au sportif (Larousse). Cela peut aller de la baisse de forme, à la baisse de motivation, en affaiblissant le corps et bien évidemment en augmentant les risques de blessures. L’usure physique et psychologique s’installe insidieusement jusqu’au moment où la fatigue se ressent dans tout le corps avec un sommeil et une alimentation souvent perturbé.
Le surentraînement simple à expliquer n’est pas simple à identifier, cependant une fois reconnu, l’accepter est encore plus difficile. Pourtant, après un effort, la tête, les muscles et les articulations ont besoin de se régénérer pour se réparer des microtraumatismes, physiques et psychologiques, occasionnés par la répétition des foulées sur tous les terrains de France et de Bretagne (Je préfère à Navarre).
Les phases de repos deviennent incontournables pour permettre de rehausser la condition physique et pour permettre au corps de reconstituer des réserves énergétiques.
Donc si vous augmentez vos doses de kilomètres d’une façon anormale, si vous rapprochez trop vos sorties avec un dossard épinglé sur la poitrine, si vous vous sentez surmené, si vous vous sentez sans énergie, sans appétit lié à une perte de poids, si vous êtes perclus de douleurs musculaires et articulaires, si vous avez une augmentation du rythme cardiaque au repos et une tension artérielle anormale, si vous êtes d’une humeur changeante, massacrante pour votre entourage et si vous allez courir par besoin sans aucun plaisir, alors, j’en suis presque à vous souhaiter une (petite) blessure pour que le repos soit la seule solution pour ranger vos runnings pendant quelques jours ou quelques semaines, le temps que le gel des semelles se régénèrent …..
"Après ! Ce n’est que mon avis."
Source : www.kalenji.fr