N’est-t-on pas mieux servi que part soi-même ? J’en suis persuadé. Cependant oublier ceux qui vont participé à la réussite du livre, indispensable à tous les amoureux de la course à pied, serait une omission impardonnable de la part d’hommes de partage comme nous pouvons...
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Un "But" refusé pour cause d' "arbitrage" ?

LE BRETAGNE ULTRA TRAIL

Le 23 avril 2016

par Marie Joe et Marie.

 

Entre frustration et incompréhension …..

 

Inscrite avec une amie au «But», notre préparation et notre niveau nous laisse imaginer parcourir la distance de 118km en 20h, à la moyenne de 6km/h.

 Notre expérience entre Marathon des sables, Diagonale des Fous, Grand raid du golf, 24h de Ploeren et bien d’autres longues distances nous laisse croire que c’est une allure loin d’être utopique. Mais c’est sans compter sur les barrières horaires de la première partie de la course où la moyenne devait être de 7km/h, au moins jusqu’à Plouay.

Peu après le départ (environ 10’), deux coureurs, très à l’aise, nous rattrapent, nous les encourageons à passer devant nous. Ils refusent pour une raison évidente : ce sont les serre-files. Ce n’est que le début de la course, de les voir si proche ne nous inquiètent pas.

 

BUBRY : 26ème km, il est 8h 40’. Ravitaillement. Juste le temps de remplir nos camelback d’apprécier un verre de coca, de l’eau pétillante et nous devons repartir  avant la limite, sans prendre le temps d’une alimentation solide et de se « soulager ». Nous n’avons que douze minutes d'avance sur les serre-files A partir de ce moment, il nous est difficile de courir/marcher dans de bonnes conditions.

 

ORGAN : 41ème km.  Contrôle : On s’entend dire que nous avons cinq minutes de retard sur l’horaire. Pression supplémentaire et les serre-files se transforment en serre-fesses, tellement leur présence est omniprésente. Notre motivation en prend un sérieux coup. Prendre le temps d’évacuer un trop plein de vessie devient compliqué. Se ravitailler à Plouay va devenir impossible.

 

PLOUAY : 53ème km. Complexe sportif. Des coureurs malgré leur « rapidité » ont dû abandonner épuisés. Mon amie et moi, stressées par les serre-fesses, sans douleurs apparentes, en respectant notre rythme depuis le départ (6,5km/h), mais un rythme insuffisant pour l’organisation, qui nous conseille de ne pas poursuivre l’aventure. Nous rendons notre dossard déçues, frustrées, amères.

La masse des coureurs ne semble pas (ou plus) être la préoccupation des organisateurs. Le peu de féminines au départ et le nombre décroissant des participants semble confirmer cette idée. Un proverbe dit :

"Qui veut voyager loin ménage sa monture"

Pour le BUT la monture doit être un pur-sang.