"Pour bien utiliser ses bras,
il faut aussi utiliser son cerveau"
Dom Cado
L’utilisation optimale des bras
Quand on imagine tout le glycogène disponible dans les bras et inutilisable est bien dommage, sauf si nous courrons sur les mains. Cependant, il est possible d’être plus efficace en utilisant rationnellement les membres supérieurs dans sa stratégie de course au lieu de les utiliser juste pour attraper un gel à sa ceinture, boire un verre d’eau au ravitaillement ou encore vérifier sa vitesse au poignet du dernier cardiofréquencemètre à la mode.
Pour commencer, des ongles jusqu’à la jointure de l’omoplate, le relâchement est de mise. Facile à dire et facile à faire, le plus dur étant de ne pas oublier de le mettre en application quand les kilomètres s’ajoutent aux kilomètres …..
Commençons par le bout du bout, les mains. Elles doivent être dirigées au deux-tiers vers le sol, les doigts naturellement repliés, le pouce "tressautant" sur la première ou deuxième phalange de l’index (voir photo). Cette position relâchée permet de gagner une ou deux pulsations cardiaques, au contraire de doigts tendus ou de poings serrés excessivement (si, si, je l’ai vu !!!!!).
Les avant-bras se balancent naturellement, en cadence avec les jambes, avec une amplitude d’avant en arrière, réduite ou accélérée, en fonction de la distance à parcourir (Ex : Marathon ou 400m). Garder les près du corps, en souplesse, sans effort pour les déplacer, sauf au ravitaillement ou parfois il faut savoir jouer des coudes (Si, si, je l’ai vu et senti !!!!).
Dès que le bitume ou le sentier prend un peu de dénivelé, raccourcissez légèrement la foulée, remontez les avant-bras à angle droit et jouez du piston d’avant en arrière (voir photo), comme les bielles de la locomotive à vapeur de l’enfance de ceux qui l’ont connu (je parle de la locomotive, pas de l’enfance …..).
Sachez oublier votre égo, laissez-vous dépasser par ceux qui font le contraire, laissez-les prendre quelques pulsations cardiaques supplémentaires jusqu’à se mettre dans le rouge, (je pense que cela rappelle des souvenirs …..) comme si l’adage : "Plus je monte rapidement, plus j’allonge la foulée, mieux sait ".
Quand la difficulté est passée, tombez les bras quelques secondes le long du corps, pour décontracter les épaules. N’hésitez pas à renouveler l’opération lorsque vous sentez quelques tensions au niveau du cou.
"Après ! Ce n’est qu’un avis à suivre ….. "