N’est-t-on pas mieux servi que part soi-même ? J’en suis persuadé. Cependant oublier ceux qui vont participé à la réussite du livre, indispensable à tous les amoureux de la course à pied, serait une omission impardonnable de la part d’hommes de partage comme nous pouvons...
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samedi 23 novembre 2024

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Courir en altitude

 

"Oxygène ? Vous avez dit oxygène ? 

Bizarre ! ….. Comme c’est bizarre ….."


 

Course à pied et altitude.

Sans avoir comme ambition d’aller courir au sommet de l’Everest où la consommation d’oxygène correspond,  par minute, à ce que l’on  consomme en étant tranquillement assis dans son fauteuil à lire un bon livre, il semble qu’un minimum de connaissances semblent nécessaires pour comprendre les effets de l’altitude sur l’organisme.


 

La couche d’air au-dessus de nos têtes, que l’on appelle atmosphère, exerce une pression sur nous. Plus la couche d’air est épaisse et plus la pression est importante. Quand nous grimpons le long des sentiers montagneux, nous laissons une partie de la couche d’air en-dessous de nous, la pression devient donc moins importante et en conséquence limite la quantité d’oxygène utilisable par l’organisme.


 

Quelle que soit l’altitude, l’oxygène ne représente que 20% des gaz présents dans l’air et comme l’air se raréfie avec l’altitude, la quantité d’oxygène disponible diminue, avec comme répercussion de ressentir moins d’énergie et une diminution de la résistance à avancer.


 

Prendre le temps de s’acclimater à l’altitude est un plus avant une course. Toutefois le temps ne fait pas tout. Les habitants de ses « hauts lieux » présentent une VO2 inférieure, à niveau égal, avec des personnes vivant au niveau de la mer.


 

En conclusion : il est mieux de se spécialiser dans des épreuves en altitude jusqu’au 800 mètres qui utilisent la filière anaérobie (sans oxygène) plutôt que la filière aérobie (avec oxygène).


"Après ! En ce qui me concerne,

je préfère courir L’Ultra-Marin au niveau de la mer.

Mais ce n’est que mon avis"