Je cours ..... Donc je vole .....

Dessin de Sébastien Lamart  : http://sebastien-lamart.blogspot.fr/

"Icare s’y est brulé les ailes, mais pas un runner"

Dom Cado

Ecouter au lieu de lire, c'est bien aussi :  

Et si courir c’était voler ?

La course à pied nous donnerait-elle des ailes ? C’est vrai que ce n’est pas pour voler bien haut, sans pour cela voler bien bas, ni voler dans les plumes de nos voisins, mais  voler de ses propres ailes, d’avoir le vertige d’être au-dessus du sol, sans avoir peur de tomber de haut, ne serait-ce pas du plaisir pur ?

Avant, évidemment, de reprendre contact avec le sol comme les oiseaux, qui eux aussi s’arrêtent de voler de temps en temps, à part la pie bien sûr.

On nous dit : "Tu ne voleras point". Un des dix commandements auquel je n’ai pas envie d’obéir, surtout après avoir lu Daniel Riou dans Science de la course à pied  qui nous explique : quand l’Homme court, l’allure moyenne est de 180 pas par minute. Il précise aussi que nous faisons trois pas par seconde avec un temps de contact au sol de 111 millisecondes (millième de seconde). Il a calculé que nous sommes un tiers du temps en contact avec le sol.

J’en déduis que les deux tiers restants sont du vol à l’état pur. Un Marathonien courant la distance en quatre heures serait 2h 40’ en suspension dans l’air.

Bien évidemment nous n’en sommes pas encore à voler comme des aigles, car ce n’est pas du premier mouvement de bras que l’on prend son EnVol’ (https://sites.google.com/site/envolsportsante/home) ….. Mais avec de la patience et un peu de cleptomanie pourquoi pas …..  

"Mais après ! Qu’est ce qui va nous rester !

A part marcher sur l’eau, je ne vois pas …..

Mais ce n’est que mon avis ….."