N’est-t-on pas mieux servi que part soi-même ? J’en suis persuadé. Cependant oublier ceux qui vont participé à la réussite du livre, indispensable à tous les amoureux de la course à pied, serait une omission impardonnable de la part d’hommes de partage comme nous pouvons...
dom.cado@laposte.net
56 000 Vannes
Tél : 07 86 11 18 61
Contact email
mardi 03 décembre 2024

Vannes 7°C

légère pluie

Vent 15 km/h Humidité 70 %

Ischémie mésentérique

 

 

 

"Il suffit d’entendre gargouiller ses intestins pour craindre de voir la ligne d’arrivée s’éloigner petit à petit "

Dom Cado

 

 

L’ischémie mésentérique et les autres.


Dans un article précédent je résume un paragraphe du livre, Le Marathon de François Peronnet, parlant de problèmes gastriques qui touchent une grande partie du peloton et qui sont à l’origine de nombreux abandons en compétition. (http://www.lalignebleue.net/fr/information/44484/pression-osmotique)

 

Sans en arriver à l’exemple de Yoann Diniz finissant les 50 kilomètres marche d'un des derniers jeux olympiques dans un état réservé au petit millier de coureurs pro suivi médicalement, instantanément. Nous avons tous été touchés un jour ou un autre par des problèmes intestinaux lors d’une compétition. De la simple douleur abdominale, aux vomissements en passant par les brûlures gastriques et des diarrhées, plus ou moins intenses et, il arrive, en bonus, que ces troubles peuvent se cumuler.


 

 

Sans être trop technique faisons un peu le point, avec l’aide du Dr Fabrice Kuhn médecin du sport,  sur les causes de ces maux qui touchent la partie basse de notre anatomie. D’abord le défaut d’apport sanguin au système digestif (Ischémie mésentérique) dû à la redistribution du flux sanguin vers les muscles qui travaillent au détriment de la circulation sanguine intestinale.

Les ballotements intestinaux liés à la répétition des foulées et surtout aux chocs liés à ces mêmes foulées.

Les antidouleurs pris en prévention de douleurs musculaires possibles pendant la course sont aussi une des causes qui retourne l’estomac et les intestins.

Une alimentation pas adaptée, difficile à digérer, une boisson trop concentrée en sucre, trop fraîche, trop importante en quantité ou insuffisante (déshydratation) qui ralentit la vidange gastrique.

La modification de la perméabilité intestinale (Leaked gut) permettant le passage anormal à travers la paroi intestinale  de bactéries, de toxines  et de débris cellulaires. Les médicaments, les carences alimentaires et l’alcool en sont souvent responsables.

 

Voilà les principales causes de ces problèmes qui nous causent beaucoup de problèmes au bout d’un certain nombre de kilomètres ou d’heures de course. A chacun d’y trouver son "bonheur".

Pourtant il est possible de régler quelques-uns de ces troubles gastriques avec simplement un peu de bon sens et de prévention grâce au respect de quelques règles de base : comme de tester pendant toute la préparation son alimentation et sa boisson du jour de la course en buvant régulièrement (l'idéal bouche pleine toutes les 5’). D'éviter les fruits et les légumes lors des trois derniers jours qui précèdent une compétition. De respecter un délai de trois heures entre le dernier repas et les bips de l'arche du départ. D'être progressif dans l’effort. Et d'éviter les vêtements trop serrés  sur la partie abdominale …..  

"Après ! Ce ne sont que des avis simples à mettre en application"