Comment prendre du sucre

"Quand on a pas de sucre,

on peut parfaitement sucrer son café

avec une betterave, mais c’est plus long"

François Cavanna

Comment consommer du sucre pendant la course ?

La question est bien de : "Comment ?" consommer du sucre pendant la course et pas simplement : "Prendre" du sucre pendant la course, parce que cela nous savons souvent "Trop" bien le faire. Il suffit d’observer aux postes de ravitaillement les coureurs du sexe fort et du sexe ….. fort (J’ai failli écrire faible ! Ouf !) , se jeter sur les pierres de sucre et autres pâtes de fruits.

Si on n’en croit François Peronnet dans son livre "Le Marathon" et nous pouvons le croire, l’ingestion de sucre pendant la course présente deux inconvénients : 

- Le premier est identique à la prise de sucre avant le départ : les acides gras sont moins mobilisés en raison de la libération d’insuline qui par effet boomerang mène à utiliser plus de glycogène musculaire et hépatique que prévu et la panne sèche devient une évidence à un moment ou à un autre.

- Le second inconvénient est la conséquence des déplacements  d’eau du sang vers l’estomac dus à des différences de pression osmotique entre le sang et le contenu de l'intestin. 

(Voir : http://www.lalignebleue.net/fr/information/44484/pression-osmotique ).  

Mais avant de se poser la question : "Comment ?" il est intéressant de se poser la question : "Combien ?"  Ou plutôt quelle quantité de sucre doit-on prendre pendant la course. L’idéal est de l’ordre de 25 gr de sucre par litre d’eau. Ce mélange étant rapidement vidangé dans l'intestin. 

Le "Comment ?" devient compliqué à réaliser, beaucoup d’organisateurs de courses, interdisent l’utilisation du camelback pour des raisons de sécurité, alors que l’idéal est de boire bouche pleine toutes les cinq minutes, pour éviter la libération d’insuline et l’utilisation du glycogène circulant.  

(Voir : http://www.lalignebleue.net/fr/information/44477/source-glycogene )

Pourtant respecter ce "Comment ?" et ce "Combien ?" permet le maintien de la glycémie tout au long de la compétition, d’économiser le glycogène et, si vous avez respectez l’allure prévue, de prendre beaucoup de plaisir à ramasser dans les derniers kilomètres les imprudents.

"Après ! ….. Dommage pour vous que vous n’ayez pas  lu

le livre de François Peronnet, re-trouvable aujourd’hui"