Dessin de Sébastien Lamart : http://sebastien-lamart.blogspot.fr/
"Rien ne sert de courir après l’irritation, elle arrive à point nommé pour qui ne sait pas s’en protéger ….."
Dom cado
Les échauffements aux endroits stratégiques.
Nous avons tous "frottés" un jour ou l’autre au son d’une musique langoureuse dans la pénombre d’une salle anciennement enfumée, nous laissant des souvenirs éphémères ou durables ; pareillement, nous avons tous subi, de manière vivace ou intermittente, sur une course au long cours, des brûlures dues à d’autres frottements autant rougissants et largement plus irritables (quoique !).
Pour les premiers échauffements je laisse à chacun le moyen d’y remédier à sa manière en se remémorant des souvenirs d’un autre temps. Quant aux autres nous sommes nombreux à les endurer au cours de nos pérénigrations sur les chemins côtiers, montagneux ou égales distances marathoniennes, alors qu’il suffit d’un peu de bon sens et de préparations afin d’en résoudre grandement les effets.
Il existe deux alternatives aux frottements et aux irritations : peau contre peau, (Soyons sérieux, oublions le premier paragraphe) le plus souvent aux aisselles et aux cuisses, et peau contre l’habillement du jour (textile, chaussures, camelbak).
D’abord les pieds, qui demandent une préparation en amont quand les distances deviennent des distances d’hémérodromes. Les préparer trois semaines à un mois avant l’épreuve en les badigeonnant en alternance, un soir sur deux, avec du jus de citron et de la crème Nok (ou autres) évitera déjà pas mal de problèmes (l’alternance de citron et de crème évite un tannage trop important éliminant le risque de produire des ampoules sous la première peau tannée).
Le jour de la course n’hésitez pas à les crémer largement avant d’enfiler les chaussettes et d’en déposer une autre couche (sur les chaussettes) avant de se chausser. Le laçage des runnings ayant aussi son importance dans le maintien du pied
(http://www.lalignebleue.net/fr/information/44445/bien-lacer-chaussures).
Pour ce qui est de l’intérieur des cuisses, des aisselles et de l’interstice de la partie charnue de notre anatomie (la raie des fesses, quoi !!!!!) la crème Nok ou la vaseline (moins onéreuse) est indispensable, au minimum utile pour éviter la marche en canard les bras écartés …..
Le sac au fil des kilomètres peut laisser à sa manière des traces irritantes sur les épaules et dans le bas du dos. Des bandes d’Hypafix très autocollantes (mieux que l’Elasto qui a tendance à plisser) sont la parade.
Pour terminer, n’oublions pas les tétons, un simple pansement évitera bien des désagréments pour qui souhaiterait se livrer, après la compétition, aux "frottements" d’un autre temps.
"Après ….. ! Ce n’est que mon avis ….."