Dessin de Sébastien Lamart : http://sebastien-lamart.blogspot.fr/
Ecouter au lieu de lire, c'est bien aussi :
" Est-il mieux d’obéir à son envie
ou de succomber à sa paresse"
Dom Cado
Entre l’envie et la flemme.
Dans certaines situations de la vie, l’envie devient tellement pressante, tellement urgente, que le besoin de se soulager devient la seule solution, même si la flemme est encore bien présente. Alors quel fil, fin, sépare l’envie de la paresse ? Quelle mince épaisseur divise "le pile et le face" d’une pièce de monnaie ? Juste une tranche de vie.
Il arrive aux runners, de peiner pour sortir du cercle vicieux de la paresse pour le transformer en sentiers tortueux pourtant, il est simple de passer du canapé à la paire de runnings, il suffit de les chausser.
Et même si pour un runner ce ne semble pas compliqué, la fainé-hantise n’étant pas son cauchemar, le surmenage de la flemme non plus, il y a des jours pour pleins de raisons ou l’envie et la paresse font bon ménage.
Des raisons à ce mariage, parfois, de raison ? Il y en a. Par exemple quand les muscles durement sollicités deviennent paresseux, alors que les neurones insatiables aux endorphines réclament leur dû. Le cerveau du runner étant "dopaminant" construit, il arrive que le corps gagne quelquefois, parfois,…. rarement ….
Alors quand le corps, des pieds à la tête va bien, où finit la flemme et où commence l’envie ? Bonne question. Je vous laisse le soin d’y répondre. La seule chose que je me sens autorisé à vous dire c’est que l’envie seule, n’est d’aucune utilité. L’envie n’est qu’une idée qui traverse l’esprit, une babiole insignifiante, une moins que rien, si rien n’est mis en place, pour l’assouvir.
"Pourtant prendre l’habitude de la flemme
repose avant la fatigue …..
Après….. Ce n’est que mon avis ….."