"Changer n’est rien, mais renoncer
à ce que l’on sait n’est pas facile "
Albert Camus
Accepter
Accepter, pour certains est difficile. Accepter pour d’autres est impossible. Pourtant accepter ce que l’on ne peut pas changer, est perspicace, judicieux moins douloureux que de résister à une bonne décision qui dans un premier temps ne semble pas très agréable, néanmoins qui demeure la seule solution évidente possible. Le changement est dans l’ordre des choses, et nous n’y changerons rien.
Pourtant il y a tellement de choses à imaginer, à concevoir, quand les chronomètres des allures d’entraînement et de courses ne sont plus ce qu’ils ont été et qui ne seront plus jamais ce qu’ils ont été. Le vieillissement de nos muscles et de nos articulations devraient nous obliger à vieillir avec intelligence, de faire en sorte que nos neurones, se tournent vers d’autres objectifs, comme d’allonger les distances à une vitesse par obligation réduite, ou alors se tourner vers les "Joëlettes" et participer à des compétitions en prêtant nos jambes et nos bras à des enfants ou des personnes qui aimeraient bien avoir les leurs pour prendre leur Envol'.
Il y a énormément de choses à découvrir, plutôt que de résister à des limites physiologiques et psychologiques infranchissables. Se ménager pour durer, s’aménager un autre talent pour d’autres succès, parce que à un moment ou à un autre la nature nous rattrapera.
Un test réalisé aux Etats Unis conclut que si un coureur à 30 ans termine un 10km en 36’, il maintiendra un chrono de 38’ entre 40 et 50 ans. Après le déclin s’accélère, 44’ entre 50 et 60 ans, 53’ à 65 ans …..
Alors ! Evoluer, changer sa vision des choses pour éviter d’avoir tort demeure la solution pour éviter l’inaction.
"Après ….. ! Ce n’est que mon avis ….."