N’est-t-on pas mieux servi que part soi-même ? J’en suis persuadé. Cependant oublier ceux qui vont participé à la réussite du livre, indispensable à tous les amoureux de la course à pied, serait une omission impardonnable de la part d’hommes de partage comme nous pouvons...
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La périostite tibiale

La périostite tibiale

 

Dessin de Sébastien Lamart  : http://sebastien-lamart.blogspot.fr/

 

 

"Est-il nécessaire d'être un runner Ecossais pour se rendre compte que le corps ne m'use ….."

Dom Cado

 

Ecouter c'est bien aussi : 

 

La périostite tibiale.

 

La périostite tibiale est la blessure qui remet totalement en cause un des proverbes vénérés du coureur à pied : "Je soigne le mal par le mal". Proverbe qui fonctionne très bien avec la vaccination dans la vie de tous les jours, mais là, quand le périoste (tissu qui recouvre la surface de l’os) se dit qu'il a donné déjà beaucoup, il se venge pendant la pratique de notre sport idolâtré. La douleur disparait rapidement au repos et augmente son intensité à l'effort ; si la souffrance devient continuelle, c'est qu'un stade a été franchi pouvant interdire pendant longtemps la pratique du running.

 

 

Pourtant Hérodote nous avais prévenu, il est vrai il y a longtemps, en disant : "On ne guérit pas le mal par le mal". Cependant la tête du runner souvent plus à l'envers qu'à l'endroit à tendance à croire ce qui l'arrange ; la périostite tibiale vicieuse à souhait, laisse penser que "nous avons rien sans mal" et que "l'on peut vaincre le mal par un autre mal" jusqu'à ce que la paire de running et la belle tenue colorée prête à profiter des premiers rayons du soleil printanier vont vite retrouver leur place dans un placard en attendant l'automne pour être utiliser.

 

 

La périostite se révèle ou se réveille souvent en début de saison, lors de la reprise d'entraînements un peu plus poussés et touche fréquemment les Marathoniens dans leur préparation sur terrain dur. D'autres causes, comme des chaussures avec un amorti devenu insuffisant ou alors une hyperpronation du pied peuvent également être des éléments déclencheurs, nous dit Dominique Poux (spécialiste Français de la traumatologie du sport). A la palpation, le signal douloureux est d’intensité variable et ne se diffuse pas sur les parties molles voisines. Toujours selon Dominique Poux, le traitement de la périostite tibiale sous ses formes bénignes repose d’abord sur l’allègement de l’entraînement en insistant sur les points suivants : le traitement anti-inflammatoire, les pansements compressifs, le glaçage local, du renforcement musculaire, la vérification des chaussures, l'analyse de la technique de course et les entraînements qui doivent se réaliser sur des sols souples.

 

Attention à la reprise ! Lorsque la douleur a disparu, il est prudent de reprendre de manière progressive en évitant les accélérations brutales et les séances en côte. Après à vous de voir, mais ne faut-il pas mieux avoir un peu de patience et guérir correctement en une quinzaine de jours de "non pratique sportive", où laisser s'installer la chronicité en compromettant de se vêtir de la belle tenue prévue pour les premiers jours de printemps ?  Ne pas oublier que " le mal acquis ne profite jamais".

"Après ! Ce n'est que mon avis"


Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/P%C3%A9riostite