N’est-t-on pas mieux servi que part soi-même ? J’en suis persuadé. Cependant oublier ceux qui vont participé à la réussite du livre, indispensable à tous les amoureux de la course à pied, serait une omission impardonnable de la part d’hommes de partage comme nous pouvons...
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samedi 23 novembre 2024

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Courir malade

 

Dessin de Sébastien Lamart  : http://sebastien-lamart.blogspot.fr/

 

 

"A force d’être dans le vent

on finit par attraper des rhumes"

Alexandre Pothey

 

 

 

Courir en étant malade, est-ce possible ?

 

 

Pourquoi pas quand on est capable de déterminer le degré de la maladie. Un nez qui coule ou un nez bouché, une gorge légèrement irritée ou une voix rauque ne sont pas spécialement des contre-indications à chausser les runnings. Par contre de la fièvre, des frissons, une toux répétitive sont des signes à entendre, ce qui permettra au moins au gel amortissant de la paire de runnings de retrouver sa place le temps de la guérison. Enfin presque, parce que le runneur malade a une aptitude au-dessus de la moyenne pour croire que la guérison sera plus rapide que la maladie ne durera.

 

Des médecins sûrement d'origine normande disent : "Quand on est malade, il est mieux de se bouger pour remonter le système immunitaire" ou au contraire affirment : "Le repos total permet de récupérer plus rapidement". Pour un avis plus tranché je vous conseille un professionnel breton plus à même d'observer les symptômes de la maladie.

 

Cependant, qu'ils soient Bretons, Normands ou de Navarre, ils sont tous d'accord pour dire que la pratique régulière de la course à pied est bonne pour la santé parce qu'elle sécrète différentes hormones qui renforcent le système immunitaire. Voilà une réponse nationale qui nous va bien. Par contre quand les symptômes sont trop importants, le corps a besoin de toutes ses ressources immunitaires pour se remettre sur pied. 

 

Une image à retenir pour vous faire votre propre avis : tous les symptômes ressentis au-dessus des épaules n'interdisent pas la pratique sportive. Tous ce qui est en-dessous nécessitent du repos. J'en connais déjà qui vont se trouver les épaules bien basses.

 

Après tout, courir n’est-ce pas déjà une maladie ? La Normandie toujours à l'honneur répond pt'être bien qu'oui, pt'être bien que non. Une fois de plus tout est dans le dosage, ni plus, ni moins comme en dit en Bretagne.

 

 " Après ! Vous avez le choix entre la chance et la patience pour guérir vite. Mais ce n'est que mon avis de pur breton "