Courir sous la pluie

                  Dessin de Sébastien Lamart  : http://sebastien-lamart.blogspot.fr/

"Mariage plus vieux, mariage heureux" 

(Expression qui n'a rien à voir avec la météo, mais se marier à un homme qui a déjà une expérience de la vie est le signe de solidité et de bonheur dans le couple, véritable explication de ce dicton.) 

Courir sous la pluie.

L'automne est là, les conditions atmosphériques sont d'époque. Comme on dit en Bretagne : "Il ne pleut que sur les cons" et il y des saisons où ils sont tous dehors. Ce qui ne doit pas empêcher de soupirer que la pluie tombe. Pas énormément mais parfois longtemps ce qui permet aussi de ramasser des perles de pluie pour les offrir à un pays où il ne pleut pas (Je sais ! Je sais ! Elle est facile).  

Et puis cela change des lamentations de l'été où les membres d'une caste, qui après une bonne douche restent enfermées à double tour pour permettre au soleil de briller.

Il faut de tout pour faire un monde, comme de la pluie et du soleil pour avoir la chance d'apercevoir les couleurs d'un arc-en-ciel. Alors pourquoi annulez un entraînement ? Est-ce que le jour ou le dossard est accroché sur la poitrine la couette douillette reste, pour quelques gouttes d'eau, le lieu rêvé ? J'en doute. Donc à part le fait d'avoir une constitution en sucre, les premiers hectomètres sous l'ondée peuvent paraître difficiles, ensuite le plaisir devient le compagnon des kilomètres humides restants.

Inutile d'empiler les couches de vêtements. Pluvieux ne veut pas dire froidure. Se couvrir la tête d'une casquette à visière est une bonne idée, cela évite les yeux humides. La sécurité a aussi une grande importance, le choix de vêtements colorés en découle. Voir et surtout être vu.

Investir dans des chaussures "spéciales pluie" n'est pas une obligation, même dans des régions trèèèès pluvieuses. Par contre des chaussettes fines, absorberont plus facilement l'humidité. Attention aux frictions aux endroits dit stratégiques, une crème comme de la vaseline anticipera sur des échauffements éventuels.

Inutile de revenir sur le sac poubelle d'attente qui recouvre de la tête au pied dans les minutes, parfois les heures, qui précédent le départ d'une épreuve. Avec l'avantage pour nous les hommes d'en faire "un petit coin" à l'aide d'une bouteille au goulot suffisamment large pour évacuer un trop plein de boissons d'attente.

Si la région où vous posez vos runnings est orageuse, il est préférable de remettre au lendemain ce que vous auriez pu faire le jour même parce que : autant il n'y aucun risque à courir cerné par les cons, autant la foudre ne choisit pas sa cible.

                                "Après ! Ce n'est que mon avis ….."