"Un caillou dans la chaussure est énervant
comme de mélanger des feuilles de laitue et
leur vinaigrette dans un saladier trop petit".
Dom Cado
Ecouter c'est bien aussi :
Un caillou dans la chaussure.
Expression datant de l’empire romain concernant au fil des siècles des personnes vivant des choses blessantes tant qu’elles ne s’en sont pas débarrassé. Explication limpide comme de l’eau de ….. roche, pourtant de nombreux runners utilisent cette expression au sens propre comme au temps de la Rome antique.
Qui n’a pas eu un jour un caillou dans sa chaussure de running ? Un caillou ? Que dis-je, un roc ? Non. Un grain de sable qui trouve sa place entre la chaussette et la chaussure pour fêter son arrivée et, qui petit à petit va finir son errance au bout du bout du gros orteil. Nous tentons de nous en débarrasser, après de longues minutes de mouvements du pied dans tous les sens, sans
stopper nos foulées de peur de voir le chronomètre égrainer de précieuses secondes.
Nous aimerions l’oublier ce scrupulus qui posait déjà des problèmes aux légionnaires romains chaussés de leurs caligae.
Ce caillou, obligatoirement de petite taille, n’a peur de rien. Les noms d’oiseaux qu’il entend en cherchant la meilleur place pour nous rendre la vie compliquée ne lui font pas peur. Il nous agace, nous l’insultons. Pourtant il serait simple de s’en débarrasser : s’arrêter, se délacer, se déchausser et secouer la chaussure, en espérant l’entendre rejoindre ses congénères sur le sol.
Pour compliquer la situation nous sommes dans une position instable d’unijambiste pour éviter de ramasser ses complices prêts à prendre sa place sous la chaussette.
J’insiste. Ne serait pas plus simple de stopper notre course pendant quelques secondes pour se débarrasser de cet intrus ? Non. Nous espérons qu’il ressorte comme il est entré. Nous souhaitons qu’il se désagrège sous les coups d’orteils devenus des marteaux piqueurs.
Mais voilà ! Aucune chance depuis deux mille ans de le voir disparaître comme par enchantement. Pourtant un runner ne risque pas de déranger la bonne marche du peloton en s’arrêtant a contrario des légionnaires romains obligés de continuer leur marche sous les ordres de centurions.
"Après ! Ce n’est que mon avis"