« Il n’est pas nécessaire d’être un illuminé,
pour souffrir d’ampoules »
Dom Cado
Les phlyctènes.
Bulles prenant forme sur la peau et pleines d’un liquide transparent.
Pendant des années les chaussettes ont été un accessoire indispensable à ma pratique sportive. Il y a plus d’un an je me suis retrouvé sans. Un oubli dans la valise des vacances. Pour ne pas gâcher les sorties, l’achat ou les pieds nus, il a fallu faire un choix. Sans jeter une pièce en l’air, ma curiosité prend le dessus et je laisse mes pieds à l’air, inquiet de retrouver mes petons éclairés par des ampoules à haute intensité. Rien. Les pieds dans un état parfait et un confort de course, que je ne pensais pas imaginable.
Depuis, tout au long des quatre saisons j’oublie volontairement cet accessoire auparavant essentiel. Pourtant, tester et m’approprier les dernières chaussettes technologiques ont été le quotidien de mes séances de running. De là à courir pieds nus, comme mon ostéopathe et Sandra Sineux, spécialistes du genre, m’en vantent les bienfaits, je vais attendre un peu ….. Euh ! Longtemps. Dans une autre vie peut-être.
Après vous avoir éclairé et peut-être illuminé avec cette anecdote, revenons à nos ampoules. Déjà, nous ne sommes pas tous égaux face aux phlyctènes. Certains d’entre vous ont besoin de mes lumières pour découvrir les ampoules et puis pour d’autres, le moindre frottement et c’est Noël avec toutes ses guirlandes.
Alors, pour donner un éclairage plus précis aux cloques, afin de les éviter, sachez que l’humidité fragilise la peau et que le frottement devient plus présent lors de la pratique sportive ce qui provoque un décollement de l’épiderme. Les chaussures neuves trop vites testées ou inadaptées aux pieds sont aussi responsables. Le laçage a son importance pour tenir le pied immobile. A ce sujet, vous êtes vous déjà posé la question de l’utilité de l’œilleton situé proche de la cheville ? (ICI)
Quand je portais des chaussettes pour des courses aux longs cours le tannage (ICI), les trois semaines qui précédait l’épreuve était un moyen d’éviter les boursoufflures. A cela, le matin de la course, je badigeonnais avantageusement les pieds et les chaussettes après les avoir enfilées. La chaussette devenant un distributeur de crème au fil des kilomètres.
Avoir une ampoule au pied n’est pas la fin du monde pour un runner, cependant elle peut-être handicapante, douloureuse, inconfortable, insupportable. Quand elle est présente, il faut la percer et à l’aide d’une seringue, il suffit de remplacer le liquide blanchâtre par un produit antiseptique et asséchant, type Éosine ou Bétadine dermique en terminant par un pansement.
« Après ? L’éosine ça pique un peu. Et ce n’est pas que mon avis. »